Le flambeau s'apprête à être passé ! Dès cet été le nouveau Porsche Macan Electric remplacera le Macan thermique dans la plupart des concessions européennes. Plus impressionnante que jamais, avec son look de SUV coupé et ses performances canons, cette nouvelle génération aura la lourde tâche de convertir à l'électrique une partie de la clientèle Porsche. Est-elle en mesure d'y parvenir ? Offre t-elle la sportivité attendue au volant d'une Porsche digne de ce nom ? Réponses dans notre essai, à bord du Macan 4 d'entrée de gamme (408 ch) et de la version Turbo forte de 639 ch.

Le Macan s'est toujours imposé comme le SUV le plus sportif de la gamme Porsche. Est-ce que la nouvelle génération désormais 100% électrique est en mesure de suivre les traces de son prédécesseur thermique ? Réponse au volant du Macan 4 d'entrée de gamme, et de la turbulente version Turbo. Après plus de 850.000 unités vendues dans le monde en dix ans de carrière, le Macan cède aujourd'hui sa place à une seconde génération exclusivement proposée en 100% électrique. Pénalisée d'un fort malus (60 k€), la version thermique (de précédente génération donc) disparaitra en effet du catalogue dès cet été dans la majorité des pays d'Europe. Mais elle continuera d'être commercialisée aux USA et en Asie, ainsi qu'en Suisse et au Royaume-Uni. Le démarrage des ventes du Macan Electric est quant à lui annoncé comme excellent avec plus de 10.000 commandes effectuées en deux mois dans le monde (chiffres mars). Il faut également noter que près d'un client sur deux n'avait jamais acheté de Porsche. Un véritable produit de conquête donc pour la marque.{{_DYNINFEED_BLOCK_}}

Vous avez grandi dans les années 80, 90 ou 2000 ? Vous aviez des étoiles dans les yeux en découvrant des compteurs gradués à plus de 200 km/h en collant vos mains contre les vitres conducteurs ? Attention, vous êtes sans doute un amateur de Youngtimers : ces voitures lancées lors des 3 dernières décennies et qui comptent de plus en plus d'adeptes dans le monde.  La semaine dernière, les fans avaient rendez-vous sur le circuit de Montlhéry, en région parisienne, pour participer au Youngtimers Festival. Au programme : des centaines de voitures en exposition, des sessions d'attaque sur circuit, et même une parade. Mais surtout, une ambiance cool, avec des passionnés aux anges !  S'il ne devait en rester qu'une, une seule voiture qui symbolise à elle seule la mode des Youngtimers initiée il y a une quinzaine d'année, ce serait elle et sans conteste : la Peugeot 205 GTI. Quand on parle de Youngtimer, la Peugeot 205 GTI est incontournable. C'était la sportive française populaire par excellence, et au passage la meilleure GTI de son époque. Désolé pour les passionnés de la Renault Supercinq GT Turbo, sa grande rivale, mais c'est la réalité. Son succès ne s'est jamais démenti et elle fête aujourd'hui ses 40 ans ! Eh ouais, la toute première 205 GTI, c'était en 1984, avec un 1.6 de 105 chevaux. Ça passe hein ?   Pour fêter cet évènement, le 205 GTI Classic Club et le GTI Powers, deux clubs de passionnés, se sont réunis pour nous offrir ce plateau exceptionnel avec plus de 40 exemplaires réunis ici, au Youngtimers Festival. Heu franchement, j'repartirais bien avec l'un d'entre eux moi. Pas vous ?     Pour une sportive, la Peugeot 205 GTI a eu une carrière particulièrement longue : plus de 10 ans, jusqu'en 1994, et plus de 330 000 exemplaires écoulés à la clef, principalement en Europe. Ce qui explique sa grande popularité. Il y a eu 6 versions principales différentes : 1.6 de 105 ou 115 ch, et 1.9 de 122 ou 130 ch, en tenant compte également des dernières versions Griffe et Gentry du début des années 90.  L'une des plus recherchées car l'une des plus rares, c'est la Peugeot 205 Griffe.    Bon, vous m'voyez venir ? Et si on l'emmenait sur l'Anneau de Montlhéry cette 205 Griffe ? Aujourd'hui en 2024, un modèle comme la Peugeot 205 Griffe de Mathieu, ça coûte plus de 20 000 euros. Mais certaines versions plus conventionnelles de 205 GTI, un peu kilométrées et ayant besoin d'être rafraîchies s'échangent autour de 10 000 euros.   

La promesse de la coréenne est simple : offrir des sensations de conduite proches de celles d'une sportive thermique. Sacré pari pour une voiture, qui à la base, est un savant mélange entre un SUV et une grosse berline familiale ! Peut-être une nouvelle ère dans le monde de l'automobile électrique ! En 10 ans d'existence, la division sports mécaniques de Hyundai a déjà connu quelques succès : deux titres constructeurs en WRC et 4 titres pilotes en TCR. Ce que l'on sait moins, c'est que Hyundai avait déjà tenté une incursion dans le monde de la compétition à la fin des années 90. Transformer un SUV électrique en sportive, c'est donc le défi fou que s'est lancé Hyundai. Pour y arriver, son département de voitures routières sportives N, a donc pu compter sur le savoir-faire en compétition de Motorsport.  L'avant se muscle avec ce grand bouclier bien ouvert par des aérateurs spécifiques. Les jupes latérales rabaissées s'étirent de part et d'autre de grosses jantes 21 pouces. Le tout souligné par un petit liseré orange. Bref, la Ioniq 5 N ne passe pas inaperçue ! Des dimensions supérieures qui ne profitent ni à l'habitabilité ni au coffre qui restent identiques. Tout l'inverse de la présentation intérieure se la jouant plus sportive : sièges baquets, pédales et reposes pieds en alu, nouveau volant et même une petite console centrale munie d'une genouillère pour la conduite sur circuit. Très malin !{{_DYNINFEED_BLOCK_}} Plus de temps à perdre, il est temps de quitter l'Allemagne. Direction la France, à travers les magnifiques paysages des  Vosges ! Etonnante oui, mais surtout super performante ! Grâce à ses deux moteurs, un sur chaque essieu, la Ioniq 5 N peut développer jusqu'à 650 chevaux. De quoi atteindre 260 km/h de vitesse maximale et surtout littéralement foudroyer le 0 à 100 km/h en seulement 3 secondes 4. Il reste toutefois une petite étape à faire passer à la IONIQ 5 N, celle du circuit, eh oui ! Le temps de laisser la neige s'arrêter de tomber et nous voilà sur le tracé Geopark de Saint Dié des Vosges. Rouler en électrique en se croyant dans une sportive thermique, c'est donc possible… et franchement réaliste ! Un nouveau type de voiture qui pourrait peut-être convaincre même les plus électro-sceptiques. Et inspirer d'autres constructeurs !  

Gonflée à bloc, la troisième génération du Mini Countryman grimpe d'un segment pour laisser la place libre à son futur petit frère le Aceman. Avec 4,44 m de long désormais, le SUV compact avance de solides arguments pour séduire les familles avec une excellente habitabilité et un coffre digne de ce nom. Une Mini vraiment familiale, c'est nouveau ? Oui, mais on retrouve néanmoins la philosophie Mini par l'originalité de système multimédia, mais aussi par ses qualités dynamiques qui rendent ce grand Countryman plus agile qu'il n'en a l'air. Reste à voir si toutes les motorisations sont à la hauteur de sa prise de poids. Concrètement, que vaut la version d'entrée de gamme déjà forte d'un trois cylindre 1.5 litre hybrid de 170 ch ? Réponse dans notre essai. A lire : ESSAI – Mini Countryman (2024) : que vaut l'entrée de gamme ?

Avec l'arrivée prochaine de son petit frère baptisé Aceman, la nouvelle génération de Countryman a toute la latitude pour prendre de l'ampleur afin de mieux servir les familles. Conçu sur la plateforme de son cousin le BMW X1, il compte désormais sur un bloc essence hybrid de 170 ch pour assurer le job en entrée de gamme. Une valeur sûre, mais quid de l'esprit Mini ? Qu'il parait loin le temps où Mini faisait des Mini ! Le Countryman est certainement le meilleur symbole de ce changement d'époque. Pas moins de 33 cm séparent le modèle lancé en 2010 de la troisième génération aujourd'hui à l'essai (4,44 m). Le Countryman est devenu un véritable SUV compact jouant désormais dans la cours des Audi Q3, Mercedes GLA et BMW X1. Logique puisqu'il partage sa plateforme et la majorité de ses motorisations avec son cousin bavarois : des essence de 170, 218 et 300 ch (C, S et JCW), un Diesel de 163 ch (D) et même des moteurs électriques pour la première fois, avec les versions E et SE fortes de respectivement 204 et 313 ch. A peu près tout le monde devrait y trouver son compte. Après notre essai de la sulfureuse version JCW, nous nous sommes donc intéressés à la version d'entrée de gamme essence baptisée Countryman C, qui devrait représenter la majorité des ventes.

Depuis 2018 un taureau de combat de 650 chevaux et aux dimensions hors normes marque son territoire dans le monde de la haute performance. Un succès qui ne se dément pas puisque ce HyperSUV Kepar un V8 bi-turbo est la Lamborghini la plus produite de l'histoire… plus de 20000 exemplaires. A Sant Agata Bolognese, l'Urus n'est pas seulement une machine à sensations fortes, c'est également une véritable machine à cash. 5 ans après son lancement, nous voici invité à découvrir la version S.E. un SUV radical hybride rechargeable, qui cache bien son jeu.  C'est un changement radical mais dans la continuité, et surtout dans l'esprit Lambo.  Agressivité et légèreté sont matérialisées dans cette nouvelle itération de l'Urus. A bord de l'Urus on a toujours l'agréable sensation de pénétrer dans un cockpit d'avion. Par exemple la commande de choix des modes de conduite fait toujours référence à la manette des gaz d'un chasseur. L'écran tactile de 12,3 pouces gagne en dimension, plus lisible donc et surtout avec une nouvelle interface plus ergonomique. Le carbone et les matériaux haute performance eux, rappellent sans équivoque le pédigrée exclusif de l'URUS. C'est donc à bord du Sterrato discrètement pris en filature  par un Urus SE Camouflé que nous nous sommes rendu sur une piste d'essai glace….  L'occasion de passé de la première supercar Hybride rechargeable de Lamborghini,  j'ai nommé la Revuelto à l'Hyper SUV lui aussi électrifié. Et d'ici à 2030, Lamborghini franchira une nouvelle étape technologique avec la présentation d'une supercar 100% électrique. {{_DYNINFEED_BLOCK_}} Mais en attendant, même si je suis en mesure de rouler à faible allure en 100% électrique grâce à la batterie de 25 Kwh le site m'invite à plutôt délivrer toute la cavalerie sur la surface la plus exigeante qui soit… la GLACE.  Farouche opposant à l'électrification il y a encore quelques années, Lamborghini présente pourtant avec l'Urus SE sa deuxième sportive Hybride Rechargeable. C'est une confirmation, le monde des supercars est en pleine transition. Le constructeur de Santa Agata Bolognese réalise un véritable tour de force en se servant de la batterie et du moteur électrique pour produire une machine de plus en plus puissante et toujours aussi inaccessible pour le commun des mortels.   {{_DYNINFEED_BLOCK_}}

Sur le marché, ils sont plutôt rares. Mais ils ont beaucoup d'atouts, ils peuvent embarquer jusqu'à 7 personnes... Se sont les SUV 7 places. Et le Skoda Kodiaq, 2è du nom, comme celui qu'il remplace, offre ses qualités pour des familles, plutôt jeunes, qui ont des envies d'évasion. Le Kodiaq représente d'ailleurs dans la gamme Skoda 11% des ventes, dont les 3/4 sont commercialisés en 7 places.    L'ours d'Alaska, le Kodiaq, en fait, c'est son petit nom, est venu du grand nord pour devenir aussi le champion des flottes d'entreprise. Il intéresse les professionnels puisqu'il est proposé dans sa gamme encore avec du diesel TDI, la motorisation encore la plus vendue. Cette deuxième génération offre, là en somme où on l'attend, une bonne polyvalence, de l'habitabilité et de nouvelles motorisations comme notre modèle d'essai, avec de l'essence hybride. Direction l'Espagne, la région de Barcelone, pour découvrir le futur concurrent du Peugeot 5008.     Esthétiquement il est plutôt élégant, joliment dessiné qui s'inscrit bien dans l'ère du temps, avec des proportions contenues pour un grand SUV mais complétées par un long porte à faux arrière. Nouvelle calandre avec en plus une signature lumineuse inédite. Nouveau bouclier avec son logo moderne et ses passages de roue carré, façon baroudeur.    Sur la route, Le Kodiaq c'est un peu qualité et défaut à l'ensemble des modèles du groupe Volkswagen, une direction un peu flottante, une suspension mollassonne, un peu de roulis dans les épingles, mais malgré tout un confort de roulage indéniable avec une très bonne filtration des bruits extérieurs parasites inhérents aux déformations du bitume. Le moteur 4 cylindres essence micro hybridé fonctionne assez bien, offre une coupure automatique des cylindres sur un régime constant et consomme peu. Les 150 chevaux sont bien là pour faire le job.    Pas de 100% électrique, comme le Tiguan dont il partage la même plate forme. Et un prix d'appel à 45050 euros, un tarif très certainement attractif comparativement à celui d'un 5008. Produit à l'image de sa marque : son positionnement plus que jamais redoutable.   

C'est en exclusivité que Tesla nous a présenté la toute nouvelle Model 3 Performance, au milieu d'un parterre de Youubeurs américain dont Marques Brownlee, le plus grand influenceur tech de la planète ! La Model 3 performance c'est la version ultra-sportive de la berline star de Tesla, en gros l'équivalent 100% électrique de la BMW M3. Ou pour rester dans la famille, la version mini de la Tesla Model S Plaid, sa grande sœur aux performances surnaturelles. Depuis le restylage de la Model 3 l'année dernière la Performance n'était plus au catalogue, c'était pour mieux revenir avec une évolution majeure, tant esthétique que technique…Et il n'y pas que la face avant qui est spécifique à la nouvelle Performance, les roues aussi sont spéciales…. Et puis bien sûr l'arrière a le droit aussi à son lot d'évolutions… C'est subtil en design mais Franz l'a dit, très orienté sur l'efficacité aérodynamique alors vous vous en doutez j'étais pressé d'en tester les effets ! Les petites routes sinueuses des collines au-dessus de Malibu sont pour cela le terrain de jeu idéal ! De 0 à 100 km/h en 3''1 contre 3''3 pour l'ancienne génération, c'est stratosphérique, c'est 1 dixième de moins qu'une Porsche GT3 RS… Dans une berline familiale !{{_DYNINFEED_BLOCK_}} Des gains obtenus grâce à un nouveau moteur qui développe 510 ch…Comme va nous l'expliquer Lars, le responsable du développement des voitures chez Tesla… Bref elle accélère fort, très fort, mais elle est aussi capable de prendre les virages très vite ! Donc oui on s'amuse énormément à son volant mais peut-on s'amuser longtemps ? Même dans l'habitacle les changements sont notables, que ce soit le mobilier, ou sur l'écran…. Oui le pack circuit est désormais en partie en série sur la nouvelle performance qui décidément nous auras bluffé de A à Z… C'est peut-être l'argument le plus fort de cette Model 3 Performance à 55 990 € sans aucun malus – électrique oblige – et avec quasiment tout de série, elle est moitié prix d'une BMW M3… 3 fois moins chère si on rajoute le malus de 60 000 € qui plombe l'allemande depuis janvier... C'est de loin la super sportive la moins chère du marché… Pas de doute, les Tesla sont vraiment sur une autre planète !  

Les chiffres du 1er trimestre concernant le marché français des véhicules particuliers par type d'énergie, révèlent une nouvelle hiérarchie entre les différentes solutions proposées par les constructeurs. Si le mauvais élève, le Diesel plonge encore plus pour ne représenter que 7, 5 % des ventes, l'électrique lui poursuit sa croissance encore assez loin des motorisations essence et Hybride… mais voilà, le plus surprenant et c'est une première, l'hybride détrône l'historique moteur essence… Cette technologie avant-gardiste désormais mature est née en 1997, et c'est bien le  constructeur japonais Toyota qui en revendique la paternité avec l'iconique Prius… Mais devant une telle succès story, les autres constructeurs ne pouvaient plus laisser Toyota et Lexus seuls aux manettes de la technologie Hybride… {{_DYNINFEED_BLOCK_}} Particuliers et entreprises prennent donc le train de l'hybridation.  et l'offre est complète puisque dans cette catégorie on y retrouve, le pionnier Full Hybride, l'hybride rechargeable et enfin le Mid Hybride, plus léger que l'on retrouve par exemple dans la petite citadine allemande, La Corsa.  On peut désormais affirmer que la bascule vers l'hybride est avérée puisque les chiffres de ventes sont catégoriques,  mais reste à savoir si cette solution se prolongera dans un avenir proche.   Les moteurs hybrides ont encore au moins dix belles années devant eux, le temps de démocratiser de manière sensible les technologies qui nous amèneront au Zero émission tant espéré. Mais ce qui est sur c'est que l'hybride incarne le meilleur des 2 mondes pour un usage polyvalent, le thermique et l'électrique.    {{_DYNINFEED_BLOCK_}}

Vous le savez, la voiture thermique est de moins en moins la bienvenue au profit de l'électrique qui prend de plus en plus de part comme cette Opel Corsa électrique. Elle est équipée d'une batterie, fabriquée grâce à un matériau devenu incontournable : le lithium. Mais à quoi cela ressemble-t-il et pourquoi le lithium est-il devenu le nouvel or blanc de la transition du parc automobile français ? En route pour quelques explications. Le lithium est le métal le plus léger que l'on trouve sur Terre. Il a été découvert au début du XIXe siècle, et vous l'avez très certainement juste à côté de vous, dans la batterie de votre téléphone. En 2008, le Roadster de Tesla est le tout premier véhicule à être propulsé à l'énergie électrique par lithium. Pour bien comprendre son rôle, nous avons rendez-vous dans ce centre de recherche du Pas-de-Calais. Ici, on teste la sécurité des cellules qui contiennent ce lithium, comme ce pack batterie de Renault Mégane e-tech. Ce métal stratégique, recyclable, présente de bonnes performances en durée de vie et s'adapte à tous les modes de charge. Un engouement tel que sa cote a fortement grimpé sur le marché ces trois dernières années. Cependant, il ne se trouve pas partout dans le monde.{{_DYNINFEED_BLOCK_}} Et dénicher du lithium en Europe n'est pas un vaste rêve, puisque la France possède dans ses sous-sol des réserves très importantes. Juste ici, derrière moi, dans cette mine à ciel ouvert, situé en Auvergne à Échassières, on extrait depuis de nombreuses années du kaolin, utilisé dans la fabrication de la porcelaine de Limoges. Et bientôt on pourra y prélever du lithium, en masse Chaque année, 34 000 tonnes d'hydroxyde de lithium pourraient être extraites, soit une capacité de production d'environ 700 000 batteries. Ce gisement pourrait couvrir ainsi jusqu'à la moitié des besoins des gigafactories françaises. Le projet nécessite encore des études d'impact et des autorisations. Mais il devrait démarrer en 2028. Cette nouvelle exploitation minière portée par Imerys, leader mondial des spécialités minérales pour l'industrie, est chiffré à plus d'un milliard d'euros. En attendant que des partenaires s'associent au projet, des équipes s'affairent sur site et extrait ces carottes de sondage en profondeur.{{_DYNINFEED_BLOCK_}} Du jamais vu qui suscite des inquiétudes du côté des défenseurs de la forêt des Colettes. Cet espace de 2000 hectares, reconnu pour sa richesse en hêtres, situé juste à côté de la mine, est selon eux menacé. L'association compte 300 opposants. Ils pointent du doigt les éventuelles nuisances sismiques et environnementales engendrées par l'exploitation souterraine. Un débat public a été lancé depuis mars lors duquel chacun exprime ses interrogations. L'entreprise réfute en bloc et se défend derrière un cahier des charges complexe et éloigné des mines du XXe siècle. Les sous-sol français devraient être davantage exploités à l'avenir car la France souhaite faciliter l'instruction des permis de recherche. D'autres gisements ont déjà été repérées dans le Finistère ou dans les eaux géothermales du Massif Central et de l'Alsace. Mais depuis quelques mois, le lithium est en perte de vitesse, la demande est moindre en véhicules électriques et l'offre en matière première augmente rapidement. Au mieux, la France pourrait à terme assurer 2% de la production mondiale et devrait avoir bien du mal à se défaire de sa dépendance à l'international.  {{_DYNINFEED_BLOCK_}}

Contre toute attente la deuxième voiture la plus vendue de l'histoire de Volkswagen c'est la Passat ! Avec 34 millions d'exemplaires écoulés sur 8 générations elle est derrière la Golf mais devant la Coccinelle, sans jamais avoir été sur les devants de la scène ! Sortie en 1973 sous forme d'un coupé relativement classique, puis en berline consensuelle à partir de 1980, son seul moment de gloire ? Janvier 2011, les téléspectateurs américains du SuperBowl sont attendrit par  un petit garçon déguisé en Dark Vador qui utilise la Force pour allumer la toute nouvelle Passat de son père… Avec un petit coup de pouce de ce dernier… Carton planétaire pour cette pub à l'image de la carrière de cette berline familliale discrète mais efficace. Mais 8 ans que l'actuelle n'avais pas été renouvelée, c'est chose faite : J'avoue je suis choqué, mais comment la marque Allemande à t'elle pu prendre une telle décision pour sa berline historique ? Pour le comprendre nous avons posé la question à l'une des personnes qui en connaisse le plus la raison : Dorothée Bonnassie, et pour cause Dorothée est la directrice de Volkswagen France !{{_DYNINFEED_BLOCK_}} Et si le break est aussi privilégié, c'est que les clients de la Passat sont un peu particuliers, ce n'est plus madame et monsieur tout-le-monde… Autre preuve que la Passat s'adresse désormais en majorité aux flottes d'entreprise, c'est le choix des motorisations : ainsi la nouvelle Passat est un des derniers modèles à conserver des moteurs diesels, dont raffolent les VRP et commerciaux itinérants, de 150 et 193 ch, et deux essences avec hybridation légère de 130 ch accompagné de notre version d'essai : le e-TSI de 150 ch… Mais sans maitrise la puissance n'est rien, alors elle vaut quoi sur la route cette 9eme génération ?Malheureusement elle n'échappe pas à l'inflation généralisée, et à près de 43 000 € en entrée de gamme elle n'est plus aussi accessible que par le passé, dommage car cela reste une très bonne routière et une alternative aux SUV pour les famille.

Rappelez-vous, c'était en 2004, Suzuki présentait sa Swift : une petite citadine au look branché, aux prestations routières très fun et au prix contenu. Trois générations et 9 millions d'exemplaires plus tard, on peut dire que la petite Japonaise s'est fait un nom et une réputation. Un peu comme la Fiat 500 et la Mini. A l'aube de la disparition progressive des petites citadines, une question se pose : la Suzuki Swift peut-elle toujours séduire autant les automobilistes ? Réponse entre le port de Saint Jean Cap Ferrat et l'arrière-pays cannois ! Depuis ses débuts, la Swift a toujours su cultiver sa différence. Notamment en matière de gabarit, à mi-chemin entre les toutes petites citadines du marché et les polyvalentes. Cette nouvelle version ne déroge pas à la règle, 3 mètres 87 de long, à peine plus qu'auparavant. Et comme avant, le choix a été fait de privilégier l'habitabilité et les places avant au détriment du volume de coffre. {{_DYNINFEED_BLOCK_}} Autre satisfaction pour les amateurs de simplicité automobile, les moteurs. Et pour cause, la Swift n'est équipée que d'un seul et unique bloc. Un trois cylindres 1 litre 2 atmosphérique, tout nouveau, dotée d'une micro-hybridation 12 Volts et développant 82 chevaux pour 112 Nm de couple.  Pas de quoi arracher le bitume c'est sûr, mais avec moins d'une tonne sur la balance, la Swift fait le job ! Il faut dire que par rapport à la précédente génération, la plateforme est la même ! Seule la suspension a été complètement revue. Tout comme l'offre d'aides à la conduite, nettement plus riche qu'auparavant.  Autre bonne nouvelle pour le portefeuille, son tarif. Entre 18 900 et 22 000 € suivant les versions. Un rapport prix-équipements imbattable à moins de s'appeler Dacia Sandero, sachant que la petite japonaise possède un dernier atout unique sur le marché, une transmission intégrale. Autant d'arguments qui devraient permettre à la Suzuki Swift de continuer à se vendre aussi bien !{{_DYNINFEED_BLOCK_}}

Après sept ans de carrière le Skoda Kodiaq revient sur le devant de scène plus haut de gamme que jamais. Plus raffiné, il profite de nouveaux équipements et de motorisations inédites, dont un hybride essence 1.5 TSI de 150 ch se révélant parfaitement à l'aise avec la gabarit de cet engin 7 places. Toujours une référence en termes d'habitabilité, le nouveau Kodiaq offre également une meilleure expérience de conduite grâce à son amortissement piloté à double soupape. Tout cela se paye côté tarifs avec une petite inflation, même s'il profite toujours d'un rapport prestations / prix imbattable. La gamme démarre désormais à partir de 43.970 euros. De quoi en faire la meilleure offre du moment chez les SUV familiaux ? Réponse dans notre essai. A lire : ESSAI – Skoda Kodiaq (2024) : le meilleur SUV familial ?

Lancé en 2017, le Skoda Kodiaq s'est immédiatement imposé comme l'une des références dans la catégorie des SUV sept places grâce à son rapport prestations/prix imbattable. La deuxième génération à l'essai aujourd'hui consolide ses acquis en améliorant le niveau de raffinement et d'équipements. Elle en profite aussi pour accueillir de nouvelles motorisations, dans l'air du temps. Une véritable montée en gamme, tout en discrétion. Vendu à plus de 840.000 exemplaires en sept ans de carrière, le Kodiaq poursuit sa route au travers d'une seconde génération revue de fond en comble. Cela ne saute pas aux yeux puisque l'on retrouve clairement l'ADN du grand SUV Skoda. Pourtant, pas un panneau de carrosserie n'a été conservé de la précédente génération. Le nouveau Kodiaq repose d'ailleurs désormais sur la plateforme MQB Evolution. Et ses proportions évoluent : +61mm de long et -23mm en largeur (4,758 x 1,864 m).  En fait en détail, le nouveau Kodiaq conserve son regard sur deux étages, mais les nouveaux blocs optiques intégrant désormais la technologie Matrix LED sont situés un peu plus bas. La signature lumineuse évolue également avec un « bandeau éclairé » traversant l'imposante calandre (en finitions hautes). Tandis que de nouvelles écopes de refroidissement lacèrent le bouclier afin d'apporter davantage de caractère à la face avant.{{_DYNINFEED_BLOCK_}} Pas grand-chose de neuf côté profil à première vue, si ce n'est l'adoption de nouvelles jantes de 17 à 20 pouces selon la finition. Mais un œil averti remarquera que le montant arrière est désormais en alu brossé. La ligne apparait ainsi plus élancée et moderne. A l'arrière on note surtout l'adoption de nouveaux feux affutés, reliés par un bandeau (non lumineux). Une mise à jour tout en subtilité qui inspire le monde du premium. Et qui profite aussi à l'aérodynamisme de l'engin, annonçant un Cx de 0,28 (contre 0,32 auparavant).

En proposant la seule citadine Diesel du marché, Renault a le champ libre pour satisfaire les gros rouleurs qui recherchent une mécanique à la fois efficace et économique. Une niche stratégique bien étudiée, puisque désormais la Clio dCi n'est plus proposée qu'en finition d'entrée de gamme. La situation est étonnante au regard de l'historique du modèle qui avait abandonné le dCi en fin d'année 2020, avant de le réintégrer au catalogue quelques mois plus tard suite à une importante baisse des ventes. Avec l'arrivée de la nouvelle Citroën C3, Renault devient le seul constructeur à proposer du Diesel sous le capot de sa citadine. Et la Clio est revenue sur la première marche du podium, devant sa plus grande rivale la Peugeot 208. Restylée début 2023, la citadine au Losange conserve donc un bel avantage stratégique face à ses concurrentes, grâce à sa gamme de motorisations étendue : essence, Hybride, GPL et Diesel. Renault a de quoi satisfaire tout le monde, dont les professionnels de la route grâce à ce quatre cylindres 1.5 Blue dCI 100 ch démarrant à partir de 22.300 euros.{{_DYNINFEED_BLOCK_}} Pas la moins chère du catalogue, face à la version GPL 100 ch affichée dès 20.100 euros et à l'essence TCe 90 réclamant 19.700 euros. Ni la plus moderne, avec l'hybride E-Tech 145 positionné à 23.900 euros. Mais clairement la plus économique en termes de consommation, surtout lorsque le véhicule est bien chargé. Nous y reviendrons. De plus, ce bloc répondant aux normes Euro 6D est épargné de malus.

Renault a bien fait de réintégrer dans sa gamme la motorisation Diesel qui avait disparu du catalogue Clio en fin d'année 2020. Celle-ci s'impose aujourd'hui comme la seule citadine Diesel du marché avec son quatre cylindres 1.5 Blue dCi de 100 ch. Uniquement proposée en finition d'entrée de gamme "Evolution", la Clio dCi représente une offre intéressante démarrant à partir de 22.300 euros. De quoi séduire les gros rouleurs recherchant un coût au kilomètre totalement imbattable. En outre, ce moteur révèle un bel agrément avec son couple disponible dès les plus bas régimes. Alors, c'est un sans-faute ? A lire : ESSAI - Renault Clio dCi : l'unique citadine Diesel du marché !

150 000 exemplaires vendus dans le monde depuis 2019, le début de sa carrière. Qui l'eut cru ! 100% électrique, le Taycan a franchement séduit parce qu'il a sans doute apporté dans la sportivité de prestige beaucoup de technologies, une autonomie, et des performances immédiates dignes d'un constructeur qui n'a jamais fait aucun compromis sur son image.  Autrement dit, il n'a jamais été question d'une Porsche au rabais, bien que nous sommes encore au début de l'ère électrique. Pour autant il devait évoluer, se donner plus de souplesse en terme d'usage, et marquer fermement son territoire. Trois variantes, classique, sport et Cross Turismo, une version Turbo S de 952 chevaux  avec en plus en point d'orgue un produit d'image la sulfureuse GT... Un monstre survolté qui dépasse l'entendement.  Plus d'autonomie.... ce sont 678km désormais, soit 35% de plus sur la version la plus efficiente, soit 175 km de gagnés. 630 km pour cette version Turbo S.  Temps de charge ? Entre 10 et 80% en 18 minutes sur des bornes à courant continu de 800v. Sa capacité maxi de charge est désormais de 320 Kw. On allonge tout... Même l'aéro participe à l'effort, grâce aux jantes notamment. {{_DYNINFEED_BLOCK_}} Le Taycan s'est allégé aussi. Il gagne 15 kg, 9 sur la batterie. Heureusement, il y a de gros freins, une suspension adaptative et des roues arrière directrices pour offrir du confort et une tenue de route rigoureuse. Seulement voilà. On pourrait s'arrêter à cette performance déjà phénoménale. Dans ses recherches et développements, Porsche est allé encore plus loin, comme-ci cela ne suffisait pas.... Avec un modèle hors norme, le Taycan GT, affiché à tenez vous bien 1108 chevaux électrifiés.  Direction le circuit de Monte Blanco. Pour en prendre la mesure. J'ai bien gardé tout mon petit dej, je vous rassure, mais le Taycan GT franchit en seulement 2,2s, le 0 à 100 km/h, 6,4s les 200, avec un couple de gueux : 1340 nm, de quoi pulvériser le record de la catégorie sur la boucle nord du Nurburgring, de 26 secondes ! Ca c'est fait. L'univers de la compétition s'est donc emparé de son châssis et de ses organes mécaniques. On ne se contente plus ici des seules accélérations électriques par une puissance démesurée. Réglage actif du châssis, ondulateur d'impulsion sur le train arrière, aileron fixe qui génère à 305 km/h 220 kg d'appuis.  Reste que son pédigrée exclu totalement le commun des mortels, loin de nos voitures efficiente, ici il faudra signer un chèque de 246 538 euros. Alors, autant dormir dedans, c'est le prix de la maison, quoique, y'a plus la banquette arrière  {{_DYNINFEED_BLOCK_}}

Elles parcourent des milliers de kilomètres tous les ans, au volant des camions les plus gros du marché. Le tout pour accomplir de nouvelles missions chaque jour ! Elles, ce sont les Reines de la route ! Des conductrices routières qui au fil des saisons sont devenues des stars du petit écran dans une série télévisée diffusée sur 6Ter ! Alors quand Renault Trucks nous a proposés d'essayer un de ses engins impressionnants, l'occasion était parfaite pour organiser un petit crossover. Quand Turbo rencontre les Reines de la route, c'est parti ! Notre terrain de jeu, la Carrière de Bellegarde en Forez. Notre invitée du jour, Sabine, 13 ans de métier, une des héroïnes de la quatrième saison des Reines de la route ! La personne idéale pour parler camion ! Car oui, on a l'habitude d'entendre des noms comme Twingo, Clio ou encore Mégane. Moins K520. 520 pour sa puissance en chevaux, colossale, tout comme son couple 2550 Nm et ses 8 roues motrices. Sans oublier, bien sûr, son poids titanesque, 20 tonnes à vide et jusqu'à 50 tonnes avec la benne remplie !{{_DYNINFEED_BLOCK_}} La particularité du Renault Trucks K520, sa capacité à évoluer sur les terrains les plus escarpés. De quoi raviver des souvenirs. Ah bah forcément par rapport aux voitures essayées habituellement dans l'émission, ça change ! Heureusement, Sabine est là pour me recadrer ! Rendez-vous jeudi à 21h10 sur 6Ter pour retrouver Sabine et les autres reines de la route. Moi en attendant, je vais m'entraîner encore un peu ! {{_DYNINFEED_BLOCK_}}